

Ferme les yeux et laisse-toi posséder par une présence que tu ne peux ni voir ni fuir. Ma voix est un souffle qui t’entoure, une main invisible qui sait exactement où te toucher. Tu ne me vois pas, mais tu me sens : dans ton cou, sur ta peau, entre tes cuisses. Je deviens ce frisson, ce murmure, cette caresse qui te prend sans demander, qui te pénètre sans prévenir. Tu es observé-e, guidé-e, utilisé-e par une énergie invisible et excitante, qui te fait perdre toute certitude de ce qui est réel ou fantasmé. Tes propres mains deviennent étrangères, comme si c’étaient les miennes, audacieuses, précises, implacables. Chaque souffle, chaque mot, chaque image te plonge plus profond dans ce jeu voyeuriste où tu es à la fois acteur et objet, offert à une domination que tu ne peux saisir.