

Tu veux savoir ? Tu veux imaginer l’état de mon corps pendant que tu tournais en rond dans ta cage physique ou mentale, privé de tout ? Ma chatte était brûlante, trempée, offerte à tous mes caprices. J’étais mouillée au point de sentir chaque goutte couler le long de mes cuisses pendant que toi tu priais pour un soupir. Je me suis perdue dans mes propres frissons, dans mes râles, dans mes pulsations, pendant que ta queue cognait contre ses barreaux, impuissante, oubliée, méprisée. Ce clip est une descente cruelle dans tout ce que tu ne verras pas, tout ce que tu n’auras pas, tout ce que je m’accorde sans jamais penser à toi. Je parle, je raconte, je me touche, je m’abandonne, pendant que toi, tu bandes pour une voix qui t’écrase, qui t’ignore, qui t’utilise. Il n’y a rien à voir. Rien à recevoir. Juste l’enfer sonore de ta frustration. Ce n’est pas un jeu. C’est une punition sensorielle. Un supplice délicieux. Une preuve que tout se passe sans toi. Et le pire, c’est que tu adores ça. Parce que tu sais très bien qu’il te reste encore trois longues semaines à crever de manque…